L’oxymore de l’investissement en capital humain : entre création, inégalité et destruction de richesses « cas du Maroc »
Keywords:
Capital humain, Inégalité de revenu, destruction de richessesAbstract
L’une des énigmes les plus débattus au niveau des différentes disciplines tout au long de l’histoire est la question des inégalités comme facteur exacerbateur la destruction de richesses. Le constat au sein de la commune scientifique est que les riches sont devenus plus riches au cours des dernières décennies, par contre les pauvres deviennent plus pauvres (Haskel and Westlake, 2018). Les inégalités auxquelles les décideurs économiques doivent faire face sont multidimensionnelle. Cependant, d’autres aspects de cette notion sont devenus plus saillants au-delà de la dimension matérielle, à savoir : les inégalités entre les générations, les inégalités entre les lieux, les inégalités entre les élites, les inégalités entre d’investissement en capital humain et les inégalités entre les individus déshérités, déchirés par l’enclume de leurs états socioéconomiques. C’est à cause de cet aspect multidimensionnel que l’inégalité dispose d’une telle résonance auprès du décideur des politiques économiques.
Cette différenciation sociale peut être distinguée par un certain nombre de caractéristiques qui comportent des inégalités de revenu, de pouvoir, de prestige, de chances, mais aussi de comportement individuel vis-à-vis de l’investissement en capital humain.
Notre contribution consiste à étudier la relation triangulaire paradoxale entre l’investissement en capital humain, les inégalités de revenu et la destruction de richesses. Dans ce sillage, notre article tente de répondre à la problématique suivante : Dans quelle mesure l’investissement en capital humain peut-il être source de destruction de richesses ?
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